Motivation

Motivation

Malgré les bonnes intentions d’après les fêtes, il se trouve qu’aujourd’hui je n’ai pas envie d’y aller (courir) ! Une journée maussade, un petit coup de fatigue, un imprévu … je suppose que cela vous arrive également ! Je m’étais programmé une dizaine de quatre cents mètres à effectuer ce soir sur la piste d’athlétisme. Vous savez ce fameux fractionné appelé également VMA ou  Vitesse Maximale Avant d’exploser (lol !). Puis demain sera une sortie de 20 bornes. Ah ces fêtes : « Trop de chocolat, pas de grand pas ! » et ce vent, cette pluie qui vont me rajouter des secondes à mes chronos. « Beurk, J’aime pô que j’vous dis ».
Alors je me fais violence et positive en pensant à tous les gens qui vont à l’usine et à qui on ne demande ni leur avis ni leur envie… mon père était ouvrier alors 1h30’ d’effort physique aujourd’hui c’est rien, n’est ce pas ? « Merci papa ! ».

Excepté ces quelques coups de blues ponctuels mais bien naturels, la volonté, l’envie et la hargne à trimbaler ma vieille carcasse au maximum de ses possibilités sont toujours là. Je me demande parfois où vais-je chercher cela après tant d’années de pratique ? Mais fi de la psychanalyse, il est trop tard pour gratter dans la petite enfance. Je crois seulement avoir conscience de mes forces et de mes faiblesses actuelles. Je m’oblige ainsi coûte que coûte à cinq séances hebdomadaires obligatoires. La perte de masse musculaire due à l’âge m’est insupportable : moins de masse musculaire donc moins de puissance donc foulées plus courtes donc rendement diminué : ma cylindrée est inférieure, CQFD point. Ma BM est devenu une Clio. La  fameuse séance de fractionné est donc indispensable pour freiner la régression : « aujourd’hui je vous fais une demi-heure de 200 mètres » comme votre boucher vous dirait « combien de grammes ce rôti ?». Le chrono ? Illisible car la presbytie est devenu un autre handicap (décidemment !). Je découvrirai les temps enregistrés sur la montre qu’une fois rentré à la maison. Tous seront au dixième près, je suis d’une régularité déconcertante. Le lendemain, les jambes lourdes je partirai courir seul entre une heure et demi et une heure 45 « profitant » ainsi (et hélas !) de la fatigue de la veille comme une vague impression du 30ème kilomètre d’un marathon. Maso, non ? Je compense néanmoins en mettant les chaussures légères pour avoir de meilleures sensations soit une belle contradiction. Ne cherchez pas à comprendre et surtout à imiter ! Chouette le surlendemain sera repos. Le week-end passera avec une séance de train soutenu ou une compétition, le reste sera au gré d’une vie socioprofessionnelle bien remplie. Même plus le temps de faire du  vélo en complément. Je sais, je l’avais conseillé et écris ... mais la faute au père Noël  qui m’avait offert un vélo rouge « Ferrari » … mais sans la pompe ! Crevé au fond du garage, pas le père Noël, le vélo … moi parfois aussi d’ailleurs mais mes trainings toujours prêtes, elles.

Soyez donc rassurés, je suis comme vous. Les excuses faciles, les jambes « sans jambes », les états d’âme mais sachons reconnaître que nous sommes en bonne santé et que LA séance dure nous permettra encore plus d’apprécier les belles sensations et les bons moments que l’on passera ensemble le week-end venu. La balance est largement favorable pour continuer le plus longtemps possible de chahuter notre propre corps.

… ça y est de retour de ma séance. Le vent s’était calmé, la pluie avait cessé, les chronos meilleurs que prévus, suis motivé comme un junior !

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Malgré les bonnes intentions d’après les fêtes, il se trouve qu’aujourd’hui je n’ai pas envie d’y aller (courir) ! Une journée maussade, un petit coup de fatigue, un imprévu … je suppose que cela vous arrive également ! Je m’étais programmé une dizaine de quatre cents mètres à effectuer ce soir sur la piste d’athlétisme. Vous savez ce fameux fractionné appelé également VMA ou  Vitesse Maximale Avant d’exploser (lol !). Puis demain sera une sortie de 20 bornes. Ah ces fêtes : « Trop de chocolat, pas de grand pas ! » et ce vent, cette pluie qui vont me rajouter des secondes à mes chronos. « Beurk, J’aime pô que j’vous dis ».
Alors je me fais violence et positive en pensant à tous les gens qui vont à l’usine et à qui on ne demande ni leur avis ni leur envie… mon père était ouvrier alors 1h30’ d’effort physique aujourd’hui c’est rien, n’est ce pas ? « Merci papa ! ».

Excepté ces quelques coups de blues ponctuels mais bien naturels, la volonté, l’envie et la hargne à trimbaler ma vieille carcasse au maximum de ses possibilités sont toujours là. Je me demande parfois où vais-je chercher cela après tant d’années de pratique ? Mais fi de la psychanalyse, il est trop tard pour gratter dans la petite enfance. Je crois seulement avoir conscience de mes forces et de mes faiblesses actuelles. Je m’oblige ainsi coûte que coûte à cinq séances hebdomadaires obligatoires. La perte de masse musculaire due à l’âge m’est insupportable : moins de masse musculaire donc moins de puissance donc foulées plus courtes donc rendement diminué : ma cylindrée est inférieure, CQFD point. Ma BM est devenu une Clio. La  fameuse séance de fractionné est donc indispensable pour freiner la régression : « aujourd’hui je vous fais une demi-heure de 200 mètres » comme votre boucher vous dirait « combien de grammes ce rôti ?». Le chrono ? Illisible car la presbytie est devenu un autre handicap (décidemment !). Je découvrirai les temps enregistrés sur la montre qu’une fois rentré à la maison. Tous seront au dixième près, je suis d’une régularité déconcertante. Le lendemain, les jambes lourdes je partirai courir seul entre une heure et demi et une heure 45 « profitant » ainsi (et hélas !) de la fatigue de la veille comme une vague impression du 30ème kilomètre d’un marathon. Maso, non ? Je compense néanmoins en mettant les chaussures légères pour avoir de meilleures sensations soit une belle contradiction. Ne cherchez pas à comprendre et surtout à imiter ! Chouette le surlendemain sera repos. Le week-end passera avec une séance de train soutenu ou une compétition, le reste sera au gré d’une vie socioprofessionnelle bien remplie. Même plus le temps de faire du  vélo en complément. Je sais, je l’avais conseillé et écris ... mais la faute au père Noël  qui m’avait offert un vélo rouge « Ferrari » … mais sans la pompe ! Crevé au fond du garage, pas le père Noël, le vélo … moi parfois aussi d’ailleurs mais mes trainings toujours prêtes, elles.

Soyez donc rassurés, je suis comme vous. Les excuses faciles, les jambes « sans jambes », les états d’âme mais sachons reconnaître que nous sommes en bonne santé et que LA séance dure nous permettra encore plus d’apprécier les belles sensations et les bons moments que l’on passera ensemble le week-end venu. La balance est largement favorable pour continuer le plus longtemps possible de chahuter notre propre corps.

… ça y est de retour de ma séance. Le vent s’était calmé, la pluie avait cessé, les chronos meilleurs que prévus, suis motivé comme un junior !