Edito TC

Edito TC

Vous savez pourquoi  j’adore faire un marathon dans un pays anglophone style New-York, Boston, Londres … ?  Tout simplement parce que la distance y est moins longue  … « gloups ! »…  enfin disons qu’il y a moins de pancartes à compter, moins de repères, moins de temps de passage à extrapoler et donc  une ligne d’arrivée se rapprochant mathématiquement  plus vite,   26 miles au lieu 42 kilomètres soit près de 50% de réduc !  « Ouf ! Plus que  3 miles avant l’arrivée »,  bon OK  c’est  encore  5 bornes mais parfois dans une  tête qui cogite un chiffre minimum passera  mieux sachant que le mental est le moteur de fin de parcours !

26,300 miles ou 42 kilomètres et 195 mètres,  mais quelle idée ! Les instances sportives internationales ne pouvaient-elles pas nous arrondir cela à 30, 40 ou 50 kilomètres « pile » ?

De plus il ne s’agit  même pas de la distance mythique d’une trentaine de kilomètres  reliant  le village de Marathon, petite bourgade située à l’est d’Athènes,  de celle de la capitale grecque. Ce même itinéraire qu’aurait couru le légendaire soldat Philippidés pour annoncer la victoire des athéniens lors de la bataille de Marathon  sur les envahisseurs perses il y a 2500 ans (490 av JC) et de nos jours pour courir le marathon d’Athènes (3 participations me concernant) il vous faut faire un crochet en aller-retour  pour accomplir la distance « mythique » des 42 km.

La distance officielle que l’on connaît tous a été validée pour la première fois par les anglais en 1908 lors des Jeux Olympiques de Londres afin que le départ eut lieu sous les fenêtres du château de Windsor, résidence du roi Edouard VII, peu soucieux de se mêler à la fête olympique,  et de son épouse la reine Alexandra pour une arrivée se situant au stade olympique de White City soit une distance de 26 miles à laquelle fut  rajoutée  les 365 yards couverts lors d’un dernier tour de piste . Ce parcours fit ainsi arbitrairement la référence de nos chers marathons  d’aujourd’hui.

Le premier à avoir donc couru la distance des 42,195 kilomètres  fut donc le vainqueur de ces Jeux Olympiques de Londres (1908) l’américain John Hayes qui parcourut  la distance en 2h55’18’’.

J’espère avec humour que ce petit cours d’histoire pourra nous faire arrêter de râler lorsque notre montre GPS  nous indiquera  une distance supérieure, j’ai vu ainsi Philippidès sourire lorsque j’ai annoncé un 42,900 km lors de mon dernier marathon de New-York  … 

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Vous savez pourquoi  j’adore faire un marathon dans un pays anglophone style New-York, Boston, Londres … ?  Tout simplement parce que la distance y est moins longue  … « gloups ! »…  enfin disons qu’il y a moins de pancartes à compter, moins de repères, moins de temps de passage à extrapoler et donc  une ligne d’arrivée se rapprochant mathématiquement  plus vite,   26 miles au lieu 42 kilomètres soit près de 50% de réduc !  « Ouf ! Plus que  3 miles avant l’arrivée »,  bon OK  c’est  encore  5 bornes mais parfois dans une  tête qui cogite un chiffre minimum passera  mieux sachant que le mental est le moteur de fin de parcours !

26,300 miles ou 42 kilomètres et 195 mètres,  mais quelle idée ! Les instances sportives internationales ne pouvaient-elles pas nous arrondir cela à 30, 40 ou 50 kilomètres « pile » ?

De plus il ne s’agit  même pas de la distance mythique d’une trentaine de kilomètres  reliant  le village de Marathon, petite bourgade située à l’est d’Athènes,  de celle de la capitale grecque. Ce même itinéraire qu’aurait couru le légendaire soldat Philippidés pour annoncer la victoire des athéniens lors de la bataille de Marathon  sur les envahisseurs perses il y a 2500 ans (490 av JC) et de nos jours pour courir le marathon d’Athènes (3 participations me concernant) il vous faut faire un crochet en aller-retour  pour accomplir la distance « mythique » des 42 km.

La distance officielle que l’on connaît tous a été validée pour la première fois par les anglais en 1908 lors des Jeux Olympiques de Londres afin que le départ eut lieu sous les fenêtres du château de Windsor, résidence du roi Edouard VII, peu soucieux de se mêler à la fête olympique,  et de son épouse la reine Alexandra pour une arrivée se situant au stade olympique de White City soit une distance de 26 miles à laquelle fut  rajoutée  les 365 yards couverts lors d’un dernier tour de piste . Ce parcours fit ainsi arbitrairement la référence de nos chers marathons  d’aujourd’hui.

Le premier à avoir donc couru la distance des 42,195 kilomètres  fut donc le vainqueur de ces Jeux Olympiques de Londres (1908) l’américain John Hayes qui parcourut  la distance en 2h55’18’’.

J’espère avec humour que ce petit cours d’histoire pourra nous faire arrêter de râler lorsque notre montre GPS  nous indiquera  une distance supérieure, j’ai vu ainsi Philippidès sourire lorsque j’ai annoncé un 42,900 km lors de mon dernier marathon de New-York  …